Inscriptions ouvertes
10 personnes maximum

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Selon Camus, même si la vie est une aventure sans signification absolue, elle toujours vaut la peine. Comme il n’y a rien d’autre que la vie elle-même, la vie devrait être vécue à son maximum afin de comprendre la signification de l’existence. Dans un monde soudainement dépourvu de l’illusion et de lumière, l’homme se sent comme un étranger. L’homme est isolé de toute logique, sans explication de l’existence, ce qui provoque chez lui une “angoisse existentielle” Comment peut-on exister sans utilité ou signification? Comment peut-on créer du sens? Le Mythe de Sisyphe répond cette question en utilisant le célèbre mythe. Considérant le sort de Sisyphe, condamné à pousser une pierre au sommet d’une montagne, laquelle retombe à chaque fois. Camus affirme qu’il est facile de déclarer son existence absurde et sans espoir. Il serait facile de croire Sisyphe pourrait préférer la mort. Or, Camus tente une autre analyse de ce mythe.La solution de Camus consiste à vivre l’absurde, ce qui signifie une absence totale d’espoir (qui n’est pas la même chose que le désespoir), une réflexion permanente (ce qui n’est pas la même chose que le renoncement), et une insatisfaction consciente (ce qui n’est pas la même chose que l’anxiété juvénile).Camus et le héros absurdePour Camus, Sisyphe est le héros ultime de l’absurde. Il a été condamné pour avoir défié les dieux et combattu la mort. Les dieux ont pensé qu’ils avaient trouvé une forme parfaite de torture pour Sisyphe, qui attendrait l’impossible, que la pierre reste au sommet de la montagne. Les dieux pensaient générer une frustration permanente, fondé sur l’espoir sans cesse renouvelé de Sisyphe.Pourtant, défiant à nouveau les dieux, Sisyphe est sans espoir. Il abandonne toute illusion de réussite. C’est à ce moment de désillusion que Camus considère Sisyphe comme un héros. Sisyphe commence à voir sa capacité à continuer, encore et encore, à supporter le châtiment, comme une forme de victoire.La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir le cœur d’un homme. Nous devons imaginer Sisyphe heureux, heureux d’accomplir son devoir d’homme, celle de continuer à vivre malgré l’absence de sens du monde.Plus tard, Camus appellera à la révolte contre l’ordre métaphysique du monde.
Où que vous tendiez l’oreille, vous entendez le chant lugubre des résignés et la complainte lancinante de l’impuissance.
La catastrophe climatique ? Inexorable !
L’extinction de la biodiversité ? Irrémédiable !
La globalisation financière, les délocalisations, l’explosion des inégalités ? Inéluctables !
Le déclin des démocraties, l’érosion des droits et la montée des haines ? Inévitables !
Partout on vous répète que c’est ainsi et que vous n’y pouvez rien.
C’est faux ! Rien n’est écrit, jamais, et vous pouvez inverser le cours des choses. Je vous ai vus à l’œuvre, de Lille à Marseille, en passant par Reims, Corbeil-Essonnes, Villeurbanne ou Clermont-Ferrand. J’ai vu en vous la spontanéité et la sève qui manquent tant à nos dirigeants. Votre irruption sur la scène politique va changer la donne. Vous allez faire mentir les fatalistes et les cyniques. Ne sous-estimez jamais votre pouvoir. Exercez-le, vous verrez.
Lien France culture Raphaël Glucksmann : lettre à la génération qui va tout changer https://www.franceculture.fr
Suite à la réunion d’informations du 18 Juin, les auditions pour rejoindre notre école auront lieu le Samedi 4 Septembre 2021 à partir de 14h au 19 Quai de Rive neuve.
Il faudra choisir un monologue ou une scène dialoguée (du répertoire classique ou contemporain) de 2 minutes maximum.
Des élèves vous donneront la réplique si nécessaire.
Cette audition nous permettra de vous diriger dans le cours qui vous conviendra le mieux.
« Quand la connexion s’établit, tout est relié et converge vers un moment d’émotion partagée, vers une affinité créatrice qui arrime chaque personne à un présent vécu comme une expérience collective. »
Printemps 2020 : alors que la crise du Covid-19 impose au monde de se calfeutrer et prive de scène des milliers d’artistes, Kae Tempest nous livre une réflexion toute personnelle sur la créativité et ce qui la nourrit. À l’heure où les réseaux sociaux nous poussent à la représentation perpétuelle, où l’apathie nous gagne au point de nous faire oublier qui nous sommes, Tempest crie l’urgence de nous reconnecter. À nous-mêmes, aux autres, à la réalité, pour que jaillisse l’étincelle vitale de la création. On retrouve dans ce texte tout ce qui fait sa force : une voix qui porte, cogne parfois, et une grâce hors du temps.
+ d’infos sur les stages en cliquant sur ce lien
Gustave Flaubert – Louise Collet.
Albert Camus -Maria Casarès.
Stefan Zweig – Sigmund Freud.
Pierre Choderlos de Laclos – Les liaisons dangereuses.
Rainer Maria Rilke- Lettres à un jeune poète.
Max Jacob – Lettres à un jeune homme.
Anton Tchekhov – Lettres d’une vie.